Les transactions d’une valeur de plus de 100 M€ représentant près des trois quarts des montants investis à Paris et l’une des caractéristiques du marché en 2014 est la reprise des transactions supérieures à  500 millions d’euros, trois dépassant un milliard d’euros», explique Marie-Josée Lopes, responsable de Savills Research.

Les investisseurs internationaux représentaient 60 pour cent (en volume) des ventes d’une valeur de plus de 100 M € et 44 pour cent pour ceux entre 20 M € et 100 M €. Les investisseurs nationaux, d’autre part, ont vu leur part de l’activité passer  de 65 pour cent en 2013 à 49 pour cent.

La part de l’immobilier commercial ou de bureaux a plus que doublé pour représenter 28 pour cent des 6 milliards d’euros investis par des fonds ou investisseurs étrangers.

La tendance est la même pour l’immobilier résidentiel. La chambre des Notaires indique que la proportion d’acheteurs étrangers d’appartements parisiens est la plus forte depuis quinze ans, tendance favorisée par la baisse des prix constatée de 3.7 pour cent depuis le plus haut fin 2012. Voir notre article au sujet de l’achat immobilier en France des étrangers non-résidents.

Les acheteurs étrangers représentaient 8,3 pour cent du total des ventes au deuxième trimestre de 2014, contre 7,8 pour cent un an plus tôt.

Alors que les Américains dominent l’investissement global comprenant l’immobilier commercial, les Italiens représentent  à Paris  17 pour cent des acheteurs étrangers d’immobilier résidentiel, devant les Chinois (6,5 %). Les asiatiques, jusqu’alors très peu actifs sur le marché français, représentent sur les six premiers mois de 2014 environ 5 % des investisseurs étrangers dans la pierre.

La progression des ventes à des ressortissants étrangers devrait s’accentuer en cas de baisse des prix provoquée par la faible demande locale, mais Savills estime qu’une amélioration de la situation économique en France ne devrait pas pour autant remettre en cause la confiance des acheteurs étrangers dans l’immobilier Parisien.