France : les étrangers non-résidents qui achètent en France
Entre 2009 et 2013, la grande majorité (70%) des acheteurs de nationalité étrangère résident déjà en France au moment de leur achat : qu’ils soient immigrés ou expatriées, le bien dont ils font l’acquisition est le plus souvent destiné à devenir leur résidence principale.
Si l’on considère les achats des non-résidents, la part des acheteurs de nationalité française se monte à 30%. Si bien que les non-résidents en France acheteurs d’immobilier sont finalement des Français.
En fait, la part des achats immobiliers effectués par des étrangers non-résidents représente moins de 2% des transactions entre 2009 et 2013, mais on peut avoir, dans certaines régions, des proportions plus importantes. Près des frontières, comme dans les Alpes Maritimes où les étrangers non-résidents représentent 12% des acheteurs, ces derniers sont alors en concurrence avec les acheteurs locaux dans un marché actif. Les Italiens représentant 39% des acheteurs étrangers dans les Alpes Maritimes.
Dans d’autres régions, la forte proportion d’acheteurs étrangers vient de la faiblesse de la demande locale : c’est le cas sur des secteurs comme la Creuse, région où la part des étrangers acheteurs s’élève à 11%. C’est également ce qu’on observe en Dordogne, avec 10% d’acquéreurs étrangers.
A Paris, ce sont les Italiens qui achètent le plus (25%), devant les ressortissants des Etats Unis (5%). Les achats effectués par les étrangers représentant 3% des transactions réalisées sur Paris.
Les Britanniques ne sont plus les acteurs dominants comme c’était le cas dans les années 2000-2007, même s’ils sont encore fortement présents dans un grand quart nord-ouest. Ils se sont vus devancer pas les Belges.
(source : note de conjoncture immobilière des Notaires de France)